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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 18:21

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 18:17

 

http://img28.xooimage.com/files/1/f/6/logo-20jeunes-20imrf-1--e8847b.jpgLe principe de nationalité, s’il n’apparaît pas sous ce vocable dans les lois fondamentales du royaume, est en fait consubstantiel à l’histoire et à l’essence même de l’Etat en France, et cela depuis les origines de celui-ci, au moins depuis l’élection du robertien Hugues Capet en 987 : cela tient à la volonté de ce dernier d’écarter les prétentions des derniers carolingiens encore hantés par l’idée impériale et de placer le domaine public hors des liens de vassalité. Désormais, le roi ne se pense pas comme « suzerain » mais comme « souverain », sur un territoire d’ailleurs plus réduit que celui sur lequel il a autorité sur des vassaux, mais qui est le point de départ de la construction de l’unité française. Il est d’ailleurs significatif et révélateur que, sous le règne de Philippe Auguste, le « rex francorum » devient réellement et titulairement « roi de France », changement qui n’est pas anodin car il n’est plus de caractère « ethno-culturel » (les Francs) mais « stato-territorial » (la France).

 

Dans les siècles qui suivirent, le recours à la loi salique pour écarter les femmes du trône n’a comme véritable motivation que d’empêcher des « étrangers » à la France territoriale de monter sur ce trône « national » français : la « geste héroïque » de Jeanne d’Arc est la manifestation concrète de l’assimilation populaire de cette « nécessité d’appartenance nationale » du souverain à la terre et à la continuité du royaume de France, ce qui réduit à néant les prétentions anglaises, de nature encore féodales. De plus, si le roi, traditionnellement, doit être « de la terre de France », cela lui permet d’épouser (c’est presque une obligation politique ou diplomatique…) une femme d’origine étrangère qui se « nationalise » par son mariage avec le monarque, même si elle peut être en butte à une certaine défiance populaire (voire une certaine xénophobie…) à l’égard de ses origines, comme ce fut le cas pour Marie-Antoinette née Autrichienne…

 

« Terre et roi ne font qu’un », formule valorisée par le film Excalibur de John Boorman, résume, d’une certaine manière, ce principe de nationalité que les légistes médiévaux n’ont pas jugé utile (car naturel à leurs yeux) de théoriser plus avant : il est vrai aussi que la « Nation » n’est pas encore devenue une théorie mais est alors vécue par les rois à travers leur propre histoire dynastique et l’incarnation par leur propre personne de l’Etat, et ressentie par les peuples eux-mêmes à travers leurs communautés et traditions.


Jean-Philippe Chauvin
(blog)

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 18:17

L'unité, sans laquelle il ne saurait y avoir d'autorité véritable et qui est indispensable pour garantir l'indépendance nationale. Au contraire, la république divise les français et entretient un état de guerre civile larvée. Les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes. Le Roi est au dessus des partis, il pourra donc s’occuper pleinement des besoins des français de façon beaucoup plus pragmatique que ne le font les partis qui sont plus soumis à leurs électeurs, qu’aux français en général.

La continuité et les successions paisibles, conséquences de l'hérédité du pouvoir. Ainsi des objectifs à long terme peuvent-ils être atteints. La continuité du pouvoir monarchique durant huit cents ans contraste avec l'instabilité institutionnelle des deux derniers siècles. Aujourd’hui tous les cinq ans le pouvoir change et le président prépare sa réélection et met en place toute sa mécanique démagogique de communication afin de faire croire au français qu’il est le meilleur, plus que les autres prétendants….Et combien coûte ces présidentielles ?? Alors que la succession héréditaire, ne coûtera rien, et sera l’occasion pour le souverain de consacrer toute sa vie au bien être des français, car le sort du Roi dépend du bien être de son peuple, alors que celui d’un président ne dépend que d’un vote !

L'indépendance. Elle est la qualité d'un régime qui ne repose pas sur l'élection, laquelle lie le pouvoir à l'opinion publique, l'obligeant à pratiquer une démagogie éhontée pour recueillir des suffrages. Le régime électif est ainsi obligé de centraliser l'administration du pays. Il détruit les libertés locales, municipales, régionales, professionnelles, toutes ces petites républiques à qui le Roi permettait de vivre et de s'organiser librement. Dégagé des soucis électoraux, il serait en situation d'être un arbitre.

La responsabilité. Les intérêts dynastiques et personnels du Roi se confondent avec les intérêts nationaux, tandis que le pouvoir démocratique dilue la responsabilité dans des majorités et des scrutins.

La légitimité. C'est-à-dire un pouvoir s'exerçant en vue du seul bien commun, indépendant des groupes d'intérêts et des puissances d'argent. L'État royal puise sa légitimité dans l'histoire et les services qu'il a rendus au pays au cours des siècles. Il n'y a pas de légitimité en démocratie puisque le pouvoir est le fruit des compétitions électorales et que les partis l'exercent selon les caprices de l'opinion.



Comment peut-on penser que la transmission héréditaire du pouvoir est meilleure que le choix du chef de l’Etat ?

Ce qui fait la force de la monarchie, ce n’est pas une quelconque " loi du sang » qui assurerait les qualités génétiques du Prince dans le cadre de la transmission du pouvoir de père en fils. Aucun Roi de France ni aucun théoricien de la monarchie n’a jamais prétendu cela. Si la transmission héréditaire du pouvoir est bien plus sûre que le choix du chef de l’Etat, c’est que le Prince, quelles que soient ses qualités, occupe une position qui sera toujours préférable à celle d’un candidat qui aura dû se faire élire pour arriver au pouvoir. Préparé au pouvoir depuis sa naissance, le Prince est attentif aux besoins de la communauté nationale et porte le destin de la nation comme sa vie même. Membre d’une famille dont le nom, l’histoire et l’intérêt privé se confondent avec ceux de la France, et donc des français, il assure une médiation active du peuple avec ses propres racines historiques. Arrivé à la tête de la nation par la naissance, il est totalement indépendant et échappe à la volonté de puissance. Libre de la compétition pour le pouvoir, il peut être arbitre, fédérateur et refuser la démagogie.

L’on peut par ailleurs se référer au théoricien anarchiste française, Pïerre-Joseph Proudhon qui écrivait : " Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque action d’éclat. »

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 18:16
 
Comment la Monarchie peut-elle advenir en France ? ». Il est vrai qu’au regard de l’état actuel du royalisme et des résultats électoraux encore bien dérisoires, cette perspective institutionnelle monarchique apparaît fort lointaine, voire improbable. Si tel est peut-être le cas, cela, de toute façon, n’enlève rien à sa nécessité. Ce constat une fois établi, quelles sont les voies d’une instauration monarchique en France ? Ecartons, dans le cadre de notre « démocratie apaisée », l’idée d’un « coup d’Etat » qui délégitimerait, aujourd’hui, toute entreprise politique aux yeux de nos concitoyens désormais habitués aux règles électorales ou parlementaires. Cela étant, ce qui est vrai en 2009 ne l’a pas toujours été, et le « coup d’Etat » ou la « révolution par la rue » ont longtemps été des pratiques pensées, voire appliquées, par les mouvements républicains, autoritaires (bonapartistes) ou royalistes en France. Il n’est d’ailleurs pas écrit que les circonstances n’autorisent pas, en des temps futurs, le retour de ces perspectives brutales : il n’y a pas de « fin de l’Histoire » et cela serait insulter l’avenir que de croire que la violence va déserter à tout jamais le champ du politique dans notre pays…


Dans le cadre de la démocratie représentative actuelle, plusieurs voies sont possibles pour l’instauration, et la Constitution du 4 octobre 1958 elle-même n’empêche pas vraiment une telle perspective, malgré l’article 89 qui stipule que la forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision. C’est ce que signale et développe Daniel de Montplaisir, administrateur de l’Assemblée nationale, dans son livre intitulé « La Monarchie » et publié en 2003.


La Monarchie sera-t-elle établie par un processus électoral ou par une « nécessité » politique (le roi comme « recours » en cas de crise politique grave ou de blocage des institutions existantes) ? Rien n’est à exclure. Pourquoi pas, disent certains, un référendum institutionnel sur la forme de l’Etat qui poserait la question de la Monarchie ou, plutôt, l’introduirait comme « possibilité » face à l’actuelle République ou, même, dans la continuité, l’aboutissement « logique » de la Cinquième République ? Cela, d’ailleurs, ne rejoindrait-il pas l’idée première du général de Gaulle au début des années 1960, idée malheureusement non suivie d’effets ?


Néanmoins, d’autres pistes existent et méritent sans doute d’être elles aussi exploitées. Quoiqu’il en soit, la première étape vers la Monarchie c’est déjà de faire connaître et accepter la proposition monarchique, d’une part au sein de l’Opinion publique (la création d’un état d’esprit favorable ou « pas opposé » à la perspective monarchique, qui passe par la « dédramatisation » de l’idée royale), d’autre part au sein des « élites » politiques des partis de gouvernement qui peuvent jouer un rôle dans la crédibilisation de l’option royale et permettre sa concrétisation, par la voie parlementaire par exemple.


"Il faut être clair : la Monarchie n’est pas faite, elle est à faire. Le chemin est forcément long et difficile, mais il me semble, en ce domaine comme en d’autres, qu’il vaut la peine d’être emprunté. A l’heure de certaines échéances, il appartiendra aux royalistes de « saisir la verte chance » : il n’est pas dit que ce soient eux qui établissent la Monarchie, mais ils auront préparé le terrain, psychologique et politique, pour que d’autres, ceux qui auront le pouvoir, la possibilité de le faire, pensent, au bon moment, à l’option institutionnelle monarchique…


Jean-Philippe Chauvin

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 18:15

L'Histoire est pleine de surprises et d'imprévus. Certes, la possibilité d'une instauration monarchique en France paraît fort lointaine et, surtout, difficile. Mais rien n'est impossible: l'exemple espagnol est la preuve que ce qui paraît improbable peut arriver.

 Pour la France, il y a le fort attachement des Français à 1789 et ses suites: c'est moins vrai aujourd'hui qu'il y a 20 ans. D'autre part, hormis le fait que la part "positive" de la Révolution selon l'opinion (qui n'a pas forcément raison au demeurant) est antérieure à l'établissement même de la République en 1792, une monarchie nouvelle n'aurait pas à rentrer en conflit avec l'Histoire, fût-elle désagréable pour les rois et les royalistes, mais à l'assumer (ce qui ne signifie pas pour autant s'y "rallier"..) et à la dépasser. Le regret n'est pas une politique et la monarchie nouvelle, qui sera évidemment attendue sur ce point, devra veiller à ne pas être une nostalgie romantique. La monarchie devra être habile et faire ses preuves dans un délai fort court, mais l'impulsion d'une vaste décentralisation et d'une politique régalienne audacieuse peut lui permettre de s'ancrer dans le pays, comme cela s'est fait en Espagne en quelques années.

Le point d'inconnu c'est évidemment l'"événement" fondateur de cette nouvelle monarchie. Encore faut-il aujourd'hui, en attendant ce moment, "dédramatiser" la monarchie, la rendre plus "lisible" aux Français en faisant tomber les préjugés. J'essaie, pour ma part, de le faire autour de moi et par mes écrits, et je prône une monarchie qui ne soit pas la caricature que nous apercevons trop souvent à travers les récits de la presse pipol ou par les hagiographies d’un certain royalisme irréel...

Quant au roi, qui serait-il? Un prince de la famille d'Orléans, le comte de Paris aujourd’hui, le prince Jean, son fils, demain, qui, discrètement, sillonnent la France et le monde pour écouter et proposer: ils sont formés à la politique depuis leur plus jeune âge et ils la considèrent comme un métier et un devoir. Ont-ils une chance? Ce n'est pas impossible...

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 17:52

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 17:47

Mardi 14 avril, sur RMC, Jean-Philippe Chauvin, militant du Groupe d’Action Royaliste et candidat Alliance Royale pour les européennes est intervenu dans l'émission "Les Grandes Gueules" afin de pointer du doigt l’incohérence de l’Union européenne, cette « Europe légale, » éloignée des peuples, des régions, des réalités concrètes, qu’il a opposée à « l’Europe réelle. » Il a souligné combien cet éloignement était visible à travers le peu d'intérêt que portent les citoyens communautaires pour les élections de juin 2009.


Les royalistes ne doivent pas rester en retrait vis-à-vis de ces élections : alors que les sondages démontrent que le taux d’abstention pourrait atteindre les 66%, marquant par là le désintérêt voire le ras-le-bol de nos compatriotes, français et européens, pour le régime des technocrates de Bruxelles, le projet monarchiste doit pouvoir incarner le fer de lance d’une alternative pour une autre Europe.


Pour Ecouter l'intervention : ici

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 16:04

Ceci est le premier article de votre blog. Il a été créé automatiquement pour vous aider à démarrer sur OverBlog. Vous pouvez le modifier ou l'effacer via la section "publier" de l'administration de votre blog.

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PS : pour vous connecter à votre administration rendez-vous sur le portail des blogs OverBlog

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 15:52

Insigne Action Royaliste Renaise 

 

 

L'Action Royaliste Rennaise est un organe militant, notre but est de diffuser nos idées. Si vous avez des questions ou souhaitez entrer en contact avec le mouvement, pour obtenir des conseils ou tout simplement nous rencontrer, il vous est possible de nous écrire :

 

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